FLASH INFO – La préfecture de l’Isère a reçu le Collectif des demandeurs de papiers 38 (CDP 38) ce lundi 12 juillet 2021. Les militants avaient commencé une grève de la faim deux jours auparavant pour réclamer un certain nombre de régularisations. Et se disent prêts à reprendre le jeûne si la préfecture ne leur accorde pas ces dernières d’ici le mardi 20 juillet.
Le collectif des demandeurs de papiers 38 a été reçu à la préfecture de Grenoble, ce lundi 12 juillet à 14 h 30. Un entretien décroché par les militants suite au jeûne débuté samedi 10 juillet dans l’église Saint-Louis où ils s’étaient installés. Après quelques heures de présence sur place, des négociations ont commencé avec un représentant de l’institution catholique, un autre de la préfecture et deux élus de la Ville de Grenoble. En échange de quoi ils ont quitté l’église et mis fin au jeûne.
Rassemblés jusqu’alors devant la préfecture de l’Isère, place de Verdun, depuis une semaine, les militants avaient posé un ultimatum pour que le préfet donne suite à leurs demandes d’ici au 9 juillet. De son côté, Éric Piolle, maire de Grenoble, avait sollicité le préfet le 8 juillet, deux jours avant que le groupe ne débute sa grève de la faim.
Résultat de l’entretien ? « On a l’impression que ça va aller », a confié le lendemain Oussama, militant sans-papiers, confiant. Selon lui, la préfecture devrait donner suite aux demandes de régularisation ce mardi 20 juillet. Cependant il insiste : si les militants n’obtiennent pas la régularisation, ils reprendront une grève de la faim. « On ne demande pas des miracles, on ne demande que des droits », affirme Oussama. « Ce sont nos vies qui sont en jeu. Ça fait des années qu’on est là sans aucun droit. » Une situation qu’il juge insoutenable.