ENQUÊTE – À la croisée du plan gouvernemental et d’un calendrier électoral chargé, le projet de RER à Grenoble repointe son nez. Pour autant, pas de changement ni de coup d’accélérateur en vue. La desserte ferroviaire en direction de Brignoud à l’Ouest et Clelles au Sud ou Lyon au Nord ne verra pas le jour avant 2030 – 2035. Avec un défi de taille à relever : faire de ce RER un moteur du report modal…
Le RER grenoblois va-t-il tenir ses promesses ? Celles de désengorger les accès à l’agglomération grenobloise et d’améliorer la liaison avec Lyon ?
Le projet, relancé par le plan gouvernemental qui va doter 22 métropoles de France de services express métropolitains (SEM), n’est pas encore près de voir le jour. Même s’il est en France un des plus aboutis… sur le papier.
Les trois branches du futur RER de Grenoble, vers Brignoud à l’Ouest, Clelles au Sud et Lyon au Nord, ne seront en effet pas bouclées avant 2035. Le principe ? Il s’agit d’utiliser les lignes empruntées par les TER, quitte à doubler, tripler ou quadrupler les voies, pour y mettre plus de trains. Dans le jargon ferroviaire, on appelle cela augmenter le cadencement.
Concrètement, l’idée est de viser, en période de pointe, un train tous les quarts d’heure desservant les gares de Domène et Brignoud et un train toutes les demi-heures en direction de Clelles. Et, enfin, un train tous les quarts d’heure entre Saint-André-le-Gaz et Grenoble, quelle que soit l’heure de la journée.
La Région prête à plus s’engager financièrement : coup d’accélérateur ou coup politique ?
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