FLASH INFO – La CGT continue de se mobiliser craignant que la restructuration des différentes entités du CHU de Grenoble Alpes n’aboutisse, in fine, à la fermeture de l’hôpital Sud.
Une pétition en ligne s’opposant à la fermeture des blocs opératoires de cet établissement basé au Sud de l’agglomération grenobloise, sur la commune d’Echirolles, avait le 17 mai à la mi-journée, cinq jours après son lancement, recueilli plus de 4 000 signatures.
Une pétition initiée par la CGT adressée au ministre de la Santé Olivier Veran mais aussi à l’Agence régionale de Santé (ARS) et à la direction du CHU de Grenoble dont dépend l’hôpital Sud d’Echirolles.
Derrière le scénario, à l’étude, de la fermeture des blocs opératoires, le syndicat rejoint par de nombreux personnels de l’hôpital Sud, craint des fermetures en chaine. Des urgences mais aussi des services d’hospitalisation d’orthopédie et traumatologie. Deux disciplines qui ont fait la réputation de l’établissement, d’ailleurs reconnu comme le premier « trauma center » de France.
En 2019, l’hôpital Sud a comptabilisé plus de 16 000 passages aux urgences et plus de 21 000 consultations d’orthopédie et de traumatologie.
L’avenir de l’hôpital Sud menacé ?
« En 2015, l’ARS a demandé au CHU Grenoble Alpes de fermer ces blocs en échange d’une aide au financement d’un nouveau bâtiment sur le site Nord à Grenoble. En 2021, ce contrat passé avec l’ARS est sorti du placard pour menacer l’avenir du site Sud », soulignent les pétitionnaires.
« Entre 2015 et 2021 le contexte sanitaire et social a beaucoup changé dans notre pays. Nous vivons une pandémie qui a retardé la prise en charge au niveau opératoire qu’il va falloir rattraper dans les mois et années qui viennent. Comment le faire avec des moyens en moins ? », alerte le syndicat. Qui demande a minima au ministre d’annuler le projet de fermeture.
En mars dernier, sollicitée par Place Gre’net, la direction du CHU de Grenoble avait réfuté toute vélléité de fermer l’établissement. Sans toutefois répondre à nos questions quant au devenir des blocs opératoires.
Ce 17 mai, une petite centaine d’infirmières a fait le chemin de l’hôpital Michallon jusqu’à la permanence d’Olivier Véran à Grenoble où une délégation a été reçue. A ce jour, le ministre de la Santé, plusieurs fois sollicité et interpellé, ne s’est pas exprimé sur le sujet (article mis à jour à 17 h 45).
PC