FOCUS - En Isère, Jean-Pierre Barbier, le président sortant du Département et candidat à sa réélection en juin prochain, entend bien se positionner au centre de l'échiquier politique comme la seule alternative à deux extrêmes. Il déroule un programme autour de dix premières mesures chiffrées. Parmi lesquelles, l'arrivée d'une charte de la laïcité et le retour des 80 km/h sur les routes départementales.
Le président sortant Jean-Pierre Barbier a présenté dix de ses engagements chiffrés aux côtés de Sandrine Martin-Grand. © Patricia Cerinsek
À gauche, le Printemps isérois, tout à droite, le Rassemblement national. Entre les deux ? Pour l'Isère, liste d'union de la droite, du centre et de la société civile.
À sa tête, Jean-Pierre Barbier (Les Républicains), candidat à sa succession à la présidence du Département en juin 2021, entend ainsi s'imposer comme la seule force politique modérée sur l'échiquier départemental.
« Le choix pour les électeurs se fait entre les extrêmes – l'extrême droite d'un côté, l'extrême gauche de l'autre – et nous. Nous n'avons pas d'alternative sur le département », souligne-t-il. « Chez nous, aucun candidat n'a une carte d'un parti d'extrême. »
Une carte LREM ? Alors qu'en Provence Alpes Côte d'Azur, le terrain est particulièrement mouvant, laissant apparaître une ligne de fracture au sein de LR, Jean-Pierre Barbier botte pour sa part en touche. « On n'exclut personne. Mais je refuse de rentrer dans une logique de partis. On peut être de droite et large d'esprit. »
Que pense-t-il du cas Gérard Dezempte, candidat sur le canton de Charvieu-Chavagneux aux côtés d'Annick Merle, soutenue par le RN aux élections municipales ? « Il est républicain et n'a pas été condamné, ni approché de près ou de loin par la justice. »
Deux vice-présidents dans le viseur de la justice, Christian Coigné et Magali Guillot, écartés
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