FOCUS - Le “cas” Gérard Dézempte revient sur le devant de la scène politique à l'occasion de la campagne des départementales en Isère. Dans une lettre, le PCF demande en effet au président du Département Jean-Pierre Barbier de désavouer le maire de Charvieu-Chavagneux, considéré comme d'extrême droite. L'élu LR ainsi interpellé renvoie, de son côté, les communistes à leur alliance avec la France insoumise, en considérant que "les extrêmes se rejoignent".
Gérard Dézempte, maire Les Républicains de Charvieu-Chavagneux, sera-t-il au cœur d'une polémique lors de la campagne des départementales en Isère? Celui-ci fait en tout cas l'objet d'attaques de la part de la fédération iséroise du Parti communiste français. En cause? Ses accointances avec le Rassemblement national. Ce qui ne l'empêche pas d'être élu au sein de la majorité du conseil départemental de l'Isère.
En 2017, lors de l'élection présidentielle, Gérard Dézempte a ainsi clairement appelé à voter pour Marine Le Pen, comme l'écrivait alors France 3. Son mot d'ordre? "Tout sauf Macron", le candidat En marche étant accusé d'être un "mondialiste qui amènerait le fric au pouvoir". Puis en 2020, à l'occasion des municipales, l'élu a été officiellement soutenu par le Rassemblement national. Et réélu dès le premier tour, avec 64 % des voix.
Le PCF appelle Jean-Pierre Barbier à désavouer Gérard Dézempte
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