FLASH INFO — Alors que le vaccin AstraZeneca est boudé pour cause de (rares) cas de thromboses survenues après son injection, le centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Grenoble est chargé de “surveiller” le vaccin Janssen.
C’est l’Agence nationale de sécurité du médicament qui l’indique : les CRPV de Grenoble et de Lyon ont pour mission d’analyser les effets indésirables du vaccin Janssen, dont les injections ont débuté le lundi 24 avril pour les personnes de plus de 55 ans. « Un témoignage de la reconnaissance de la qualité de notre travail », a réagi auprès du Dauphiné Libéré le responsable du centre de pharmacovigilance du CHU Grenoble-Alpes Jean-Luc Cracowski.
La procédure est la même que pour l’ensemble des autres vaccins. Ainsi, les effets indésirables du vaccin Pfizer sont suivis par les CRPV de Bordeaux et de Marseille. Ceux du Moderna par les CRPV de Lille et de Besançon. Et ceux de l’AstraZeneca par les CRPV d’Amiens et de Rouen. Avec, pour ce dernier, le signalement de 28 cas de thromboses, dont 8 mortelles, sur plus de 3 millions 600 000 injections.
Le vaccin Janssen peut-il, lui aussi, occasionner de rares cas de thromboses ? L’hypothèse est jugée « plausible » par l’ANSM, dans une note aux professionnels de santé. « Ces cas sont survenus dans les trois premières semaines suivant la vaccination et principalement chez des femmes âgées de moins de 60 ans », indique l’Agence. En invitant les praticiens à « être attentifs aux signes et symptômes thromboemboliques et/ou de thrombocytopénie ».