FLASH INFO — La justice a donné (en partie) raison à l’avocat du chirurgien grenoblois mis en examen pour homicide et blessures involontaires. Le 23 mars, Bernard Boulloud plaidait pour l’annulation de 37 dossiers présentés dans l’affaire. Ils sont finalement 32 à avoir été invalidé par la cour d’appel de Grenoble.
Les arguments de l’avocat ? « Il s’agit de mettre de l’ordre dans ce dossier dans l’intérêt de tous et même des parties civiles », déclarait-il alors. En faisant valoir que certains dossiers concernaient des faits prescrits. Et que d’autres ne présentaient pas « pas d’indice grave et concordant justifiant une mise en examen ». « Il n’est pas concevable d’invoquer une simple douleur », résumait le défenseur du chirurgien.
« Certaines mises en examen, préalablement notifiées avant l’instauration d’une expertise judiciaire confiée à un collège d’experts, peuvent apparaître prématurées », a jugé la cour d’appel de Grenoble, citée par France 3 et l’AFP. Reste que la réalité des faits n’est pas contestée (ni validée) par la juridiction. Ainsi, dans le cadre des 32 dossiers écarté d’une mise en examen, le chirurgien a été placé sous statut de témoin assisté.
Le praticien de santé, aujourd’hui suspendu, demeure également mis en examen dans le cadre de 44 autres affaires. Il lui est reproché d’avoir pratiqué des interventions chirurgicales sans justification médicale. Dénonçant un « emballement médiatique », le chirurgien avait dans un premier temps entamé des poursuites contre des médias et des anciens patients. Avant de finalement mettre fin à la procédure.