FIL INFO – Mis sur pause pendant plusieurs années à Grenoble, le projet du futur équipement jeunesse de la Villeneuve redémarre. Non sans avoir été substantiellement revu par la majorité municipale, qui a voté le programme constructif modifié ainsi qu’un avenant à la maîtrise d’œuvre, lors du conseil de ce lundi 29 mars.
L’équipement jeunesse Arlequin de la Villeneuve viendra s’implanter sur l’espace libéré par l’ancien parking silo DR
Dédié aux cultures urbaines, le futur équipement jeunesse de la Villeneuve pour les 11 – 25 ans sera construit sur le site de l’ancien parking silo 4 de l’Arlequin.
Après avoir connu une longue pause, le projet voté en 2013 par l’équipe du maire socialiste Michel Destot se remet en marche.
Dans les grandes lignes, il comprendra un espace jeunesse, une salle polyvalente et des espaces extérieurs. Toutefois des changements s’imposaient. Car les premières études relatives au programme de cet équipement remontaient à 2016. Elles n’avaient pas été bien loin, interrompues dans l’attente de la signature du nouveau projet national de renouvellement urbain (NPNRU) pour les Villeneuve. Un nouveau contrat urbain finalement signé en octobre 2018.
Des évolutions de cet équipement jeunesse pas anecdotiques
Face aux nouvelles aspirations des habitants et à l’évolution de la réglementation, le maître d’œuvre Chapuis-Royer architectes a conduit de nouvelles études en 2020. Avec, à la clé, un certain nombre de modifications significatives.
Par rapport au projet initial, on relève par exemple la reconfiguration de la salle polyvalente à l’intérieur des locaux avec de nouvelles circulations, l’ajout d’une salle d’activité, la suppression d’un pôle musique, la cuisine qui passe au rez-de-chaussée, etc.
À l’extérieur, un espace végétalisé en pleine terre a été ajouté, côté parvis. Autre changement : le local poubelles et la sous-station de chauffage passent de l’extérieur à l’intérieur du bâtiment.
Un tour de table en cours de finalisation
Outre les évolutions de ce projet, le conseil municipal a voté ce lundi 29 mars un avenant de 217 853 euros HT couvrant les frais de ces nouvelles études. Ce qui porte la rémunération de la maîtrise d’oeuvre à un montant total de 543 293 euros HT. Au final, le coût prévisionnel de l’équipement est estimé à environ 3,05 millions d’euros HT.
L’Agence nationale pour la rénovation urbaine s’est engagée à participer à hauteur de 1,58 million d’euros. Le Département apporte 425 000 euros. Le reste sera à la charge de la Ville, laquelle annonce qu’elle est toujours en recherche de financements. Sachant qu’une dotation territoriale de 450 000 euros pourrait tomber en 2023, précise Hakim Sabri, adjoint aux finances et à la comptabilité écologique.