FLASH INFO — Non, la Tour Perret du parc Paul-Mistral de Grenoble ne risque pas de s’effondrer, rassure la Ville de Grenoble. En décembre 2020, les services municipaux sécurisaient en urgence les abords immédiats de l’édifice, suite à des données inquiétantes enregistrées à 72 mètres de hauteur. Et installaient, en janvier 2021, de nouveaux capteurs sur sa partie haute, tout en réalisant « un relevé topométrique au laser 3D ».
Bilan ? « Le 8 février dernier, il a constaté dans une zone assez dégradée au sommet, l’apparition d’un jour de plusieurs mètres de haut entre un pilier de la tour et les claustras qui n’existait pas auparavant », indique la Ville de Grenoble. Qui insiste : aucun mouvement anormal n’a été relevé au rez-de-chaussée ou à 51 mètres de hauteur. Le bâtiment est stable, et la sécurisation ne concerne que les risques de chute de matériaux depuis le sommet.
Présentation d’un chantier test de la Tour Perret en septembre 2020… avant que le sommet ne montre des signes de faiblesse © Joël Kermabon – Place Gre’net
Reste que la situation est à traiter en urgence. Des travaux doivent ainsi débuter dès le mercredi 3 mars. Objectif : « consolider le sommet de la tour et notamment la dalle située à 68 mètres de haut qui supporte l’escalier hélicoïdal ». La dalle sera étayée de l’intérieur, et « enserrée avec des câbles acier extérieurs (frettage) afin de se substituer au chainage de la dalle dégradée par la corrosion des aciers du béton ». Les piliers du sommet seront également reliés entre-eux.
Les travaux sont prévus pour durer un mois, pour un montant fixé à 73 076 euros hors taxe. La Ville de Grenoble indique avoir demandé le soutien financier de la Drac, du Département de l’Isère et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Quant aux “vrais” travaux de restauration de la Tour, la municipalité les annonce en milieu d’année 2022, pour une durée de deux ans. La fin d’une longue attente, qui remonte aux mandats… de Michel Destot ?