FOCUS – Emmanuel Macron a annoncé, le 21 janvier 2021, le lancement du "plan Quantique", un investissement d'1,8 milliard d’euros sur cinq ans. Grenoble, qui accueille de nombreux acteurs de pointe dans le domaine, participe à l'effort. Tout particulièrement au travers du projet d'ordinateur quantique à base de silicium porté par un consortium.
De nouvelles perspectives s'ouvrent pour la communauté scientifique grenobloise. En effet, le président de la République a annoncé le lancement du plan Quantique le 21 janvier 2021.
Financé à hauteur d'1,8 milliard d'euros sur cinq ans, celui-ci a pour but d'organiser les forces de recherche et industrielles du pays dans le domaine des technologies quantiques.
Le plan national vise ainsi à "positionner la France comme un acteur incontournable des technologies quantiques", selon le CNRS, directement impliqué dans la recherche quantique avec le CEA Grenoble et l'Université Grenoble Alpes (UGA). Un domaine en pleine émergence au niveau mondial. D'un côté, une équipe de recherche américaine vient de réaliser la première téléportation quantique. De l'autre, les scientifiques chinois affirment "avoir construit un ordinateur quantique qui est 100 billions de fois plus rapide que le supercalculateur le plus avancé au monde".
Quantique : "nous sommes entrés dans une nouvelle ère"
"Avec les smartphones, la technologie actuelle, on est déjà dans une société quantique", affirme Sébastien Tanzilli, chargé de mission technologies quantiques au CNRS. Pourquoi cet engouement soudain ? Selon lui, "nous sommes entrés dans une nouvelle ère qui a abouti après des années de R&D". Il est aujourd'hui possible de "contrôler individuellement ou collectivement les électrons, les photons... Ce qui nous permet d'accéder directement aux propriétés quantiques." Avec à la clé des technologies de rupture développées notamment à Grenoble.
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