FLASH INFO — « La montagne nous rappelle que les humains ne gagnent pas contre la nature ». À l’initiative de Fabienne Grébert, candidate EELV à la présidence de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, des écologistes signent une tribune appelant à redessiner l’usage des massifs. Parmi eux, le maire de Grenoble Éric Piolle. Ainsi que son adjoint Pierre Mériaux, “monsieur montagne” de Benoît Hamon en 2017.
La tribune dénonce une « fuite en avant » du « monde d’avant », faite de canons à neige et d’une pratique du ski de plus en plus chère. Quitte à « sacrifier le rêve d’une montagne accessible au plus grand nombre et populaire, qui a fait rêver nos parents et grands-parents ». Tout en participant à la bétonisation des sites, ou à l’exploitation des ressources en eau. Le tout « pour finalement se heurter tout de même au mur du réchauffement climatique ».
Les propositions de la tribune ? En premier lieu, « permettre aux classes moyennes et populaires de profiter de la montagne ». Et ceci en proposant des offres de transport, et en développant des activités sportives ou pédagogiques toute l’année. Y compris en transformant les stations de ski en « stations de montagne ». Ou en mettant fin à une “glisse” tournée vers les touristes internationaux, le tout grâce à des « investissements subventionnés par de l’argent public ».
Ensuite, les écologistes souhaitent également une transformation économique de la montagne. Et ceci en soutenant les PME locales, ainsi que la « filière bois locale durable pour la construction, la rénovation, le mobilier et pour le chauffage ». Sans oublier les AOP (Appellations d’origine protégée), via « un élevage et une agriculture de qualité, bio ». « Ces activités sont indissociables de la beauté de la montagne, elles sont à l’origine d’une partie des paysages », plaide la tribune.
C’est clair que l’écologie y gagnerait si E. PPPiolle et sa marionnette l’élu « nature en ville et fraîcheur » allaient élever des vaches en montagne au lieu de raser les arbres en ville comme ils viennent de le faire place Victor Hugo.
Mais bon, faut pas rêver, trop dur pour ces bobos. Ne pas oublier qu’ils sont les ex employés d’une multinationale américaine et d’une grande entreprise très impliquée dans la 5G.