FLASH INFO – Alors que Météo France annonce un main­tien des basses tem­pé­ra­tures sur le dépar­te­ment, la pré­fec­ture de l’Isère appelle à la plus grande vigi­lance quant aux risques d’intoxication au monoxyde de carbone.

« En période hiver­nale, les risques d’intoxication au monoxyde de car­bone augmentent
en lien avec l’utilisation des appa­reils de chauf­fage », rap­pellent les ser­vices pré­fec­to­raux. Un risque accru en période de crise sani­taire, où les habi­tants sont invi­tés à pas­ser plus de temps à leur domi­cile. Invisible, inodore et non irri­tant, le monoxyde de car­bone est res­pon­sable d’une cen­taine de décès en France chaque année.

La pré­fec­ture appelle à faire véri­fier ses ins­tal­la­tions de chauf­fage pour pré­ve­nir les risques d’in­toxi­ca­tion au monoxyde de car­bone © Grenoble-Alpes Métropole

Les consignes de sécu­rité pour évi­ter les intoxi­ca­tions ? La pré­fec­ture recom­mande à tous les habi­tants de faire véri­fier et entre­te­nir leurs ins­tal­la­tions de chauf­fage et de pro­duc­tion d’eau chaude, ainsi que les conduits de fumée. Et ceci par un pro­fes­sion­nel qua­li­fié. Il convient encore d’aé­rer son loge­ment au moins dix minutes par jour, même s’il fait froid. Et de main­te­nir les sys­tèmes de ven­ti­la­tion en bon état, sans obs­truer les entrées ou sor­ties d’air.

Autres recom­man­da­tions ? « Respecter sys­té­ma­ti­que­ment les consignes d’utilisation des appa­reils à com­bus­tion indi­quées par le fabri­cant », indique la pré­fec­ture. Qui invite encore à ne jamais uti­li­ser des chauf­fages d’ap­point de façon continu, ni de se chauf­fer avec des appa­reils non des­ti­nés à cet usage (cui­si­nières ou bar­be­cue, par exemple). Enfin, une atten­tion par­ti­cu­lière doit être por­tée aux bâti­ments col­lec­tifs, où les intoxi­ca­tions via le chauf­fage à gaz sont fréquentes.