FOCUS – Les contestations et interrogations autour de l'élection de Christian Coigné à la tête de l'établissement public foncier local du Dauphiné remettent sur le tapis les arrangements négociés lors de l'élection de Christophe Ferrari à la présidence de la Métropole de Grenoble. Et dans les rangs d'une partie de l'opposition métropolitaine, le ton monte.
La réélection de Christophe Ferrari à la présidence de la Métropole de Grenoble n'en finit pas d'entraîner dans son sillage moult contestations. Alors que le Conseil d’État a, en dernière instance, confirmé l'élection de l'ex-socialiste à la tête de Grenoble Alpes Métropole, c'est un autre organisme qui s'est retrouvé au centre du jeu politique.
En l'occurrence, l'établissement public foncier local du Dauphiné (EPFL), aménageur chargé d'acquérir des terrains pour le compte des collectivités. L'élection à sa tête de Christian Coigné le 15 octobre dernier n'est en effet pas du goût de tout le monde.
Le maire centre droit de Sassenage l'avait emporté face à Laurent Amadieu, candidat des écologistes donné favori. Et comme ils l'avaient fait pour l'élection de Christophe Ferrari, ces derniers avaient porté le dossier devant la barre du tribunal, avec un recours porté par Anne-Sophie Olmos, conseillère municipale à la Ville de Grenoble.
Risque de conflit d'intérêts ? "Pas d'incidence sur l'éligibilité de Christian Coigné" à la tête de l'EPFL
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