FLASH INFO – Le Conseil d’Etat a, dans une décision rendue le 29 décembre, confirmé l’élection de Christophe Ferrari à la présidence de la Métropole de Grenoble.

Le Conseil d’Etat a confirmé l’élection de Christophe Ferrari, àa la tête de la Métropole de Grenoble ©Laure Gicquel
Cinq mois après l’élection marathon qui avait vu la victoire du président sortant (ex-PS) face à Yann Mongaburu – le candidat soutenu par le maire écologiste de Grenoble – le Conseil d’Etat met un point final aux contestions.
Par deux fois, le 4 puis le 13 août, le tribunal administratif de Grenoble avait rejeté les recours portés par Pierre Mériaux, élu à de la Ville de Grenoble et Vincent Comparat, président de l’Association démocratie écologie solidarité (Ades). Un collectif proche de la majorité écologiste grenobloise.
Le Conseil d’Etat, saisi à la suite, enfonce donc le clou. Pour la plus haute juridiction administrative, l’élection en deux temps du président de la Métropole (le 17 juillet), puis des vice-présidents (le 18 septembre), ne peut être considérée comme irrégulière, « ces différents scrutins demeurant distincts les uns des autres », souligne le Conseil d’Etat dans sa décision.
Pas de preuves de l’existence de manœuvres ayant altéré la sincérité du scrutin
Quant à « l’existence de manœuvres de nature à avoir altéré la sincérité du scrutin », les requérants n’en apportent pour le Conseil d’Etat pas la preuve.
« Les nombreux recours et attaques que j’ai subis ces derniers mois n’ont en rien entamé ma détermination et mon envie de faire avancer notre Métropole », commente le président de la Métropole de Grenoble Christophe Ferrari dans un communiqué. « Confiant dans notre administration, dans les maires, dans les élus métropolitains et dans mon exécutif, tous ensemble, nous continuerons à œuvrer pour l’intérêt général des habitantes et habitants du territoire. Cette décision clôture une très longue séquence juridique ».
PC
Le positionnement de Ferrari reste une énigme. Nul doute que Mongaburu est proche de l’ADES, nul doute que l’ADES est l’instrument politique de Piolle pour renforcer les divisions dans la majorité, malgré cela Ferrari préfère composer avec des écolos sectaires dans sa majorité plutôt que de l’élargir à ceux qui ont permis son élection.
Les écolos ne sont pas majoritaires démocratiquement, ils osent encore croire qu’ils représentent les 49 communes…Grenoble ville et encore un électeur sur deux…
Aujourd’hui les politiques métropolitaines sont en partie écornées par l’instrument écolo, Innovia, GEG, jusqu’alors le SMTC…et là encore Ferrari ne réagit pas. A quand un équilibre yc dans la gouvernance de ces institutions.
Pierre Mériaux, ici en photo à la droite de Piolle, était membre du groupe mené par Piolle à la région Rhône Alpes avant les municipales de 2014. C’était un groupe EELV, dont Mongaburu était alors porte-parole.
https://www.placegrenet.fr/2013/10/11/eric-piolle-veux-davantage-consacrer-grenoble/11534
Six ans plus tard …