FOCUS - Les organisations syndicales Sud et CNT ont déposé un préavis de grève pour les écoles de Grenoble le mardi 17 novembre. En conséquence, la Ville annule la restauration scolaire et ne peut garantir ni la garderie du matin ni le temps périscolaire. De quoi agacer Pierre Mériaux, adjoint au personnel. Qui estime que la Ville répond en grande partie aux revendications des syndicats et déplore un manque de dialogue social de leur part.
La restauration scolaire ne sera pas assurée dans les écoles de Grenoble ce mardi 17 novembre. La garderie du matin, les accueils à midi (avec un repas froid préparé par les parents) ou les temps périscolaires de l'après-midi ne seront, quant à eux, possibles qu'en fonction du nombre de professionnels présents. À savoir les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem), les agents d’entretien et restauration et les animateurs. La raison? Un mouvement de grève local, déposé par les organisations syndicales Sud 38 Collectivités territoriales et CNT Isère.
Selon les syndicats, ces personnels des écoles sont épuisés "de palier à (sic) la pénurie de personnel.le.s “organisée” par la mairie de Grenoble" et révoltés "de n’être jamais entendu.e.s ni reconnu.e.s dans leur travail indispensable au fonctionnement des écoles de Grenoble."
"80 agent.e.s vulnérables ont dû quitter les écoles" et "de nombreux autres sont malades"
Sud et la CNT rappellent que le mécontentement de ces salariés dure depuis des années. "Les sous-effectifs récurrents, la précarité imposée et des salaires bien en-dessous du seuil de pauvreté (temps non-complet imposé) ont déjà à plusieurs reprises en 2018 et 2019 provoqué la colère et les grèves des personnels."
Dans un tract, les deux syndicats accusent en outre le maire et son administration d'être "responsables de la dégradation du service public et de [leurs] conditions de travail".
Au cœur de leurs revendications, des moyens pour faire face à la crise sanitaire. "80 agent.e.s vulnérables ont dû quitter les écoles. De nombreux autres sont malades, les remplacements se font attendre. De ce fait, une surcharge de travail importante et récurrente s’ajoute aux tâches supplémentaires liées à la pandémie Covid", rapportent les syndicats.
Ces derniers exigent ainsi le remplacement de toutes les personnes malades. De même que "l'embauche de renforts" et un "pool d'agent-e-s titulaires de remplacement en nombre suffisant". Ou encore d'avoir suffisamment de masques adaptés.
Pierre Mériaux conteste la forme et le fond
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