FLASH INFO – Les décisions et contre-décisions pour cette rentrée des classes font bondir les élus communistes et républicains de l’Isère. Dans un communiqué, l’association départementale dénonce la cacophonie gouvernementale et, derrière, le mépris pour les collectivités territoriales.
« Ce qui vient de se passer avec l’organisation de la rentrée des congés d’automne, le 2 novembre, ressemble à la goutte d’eau faisant déborder le vase ! », fustige l’association.
De fait, après avoir annoncé que la rentrée était décalée à 10 heures pour préparer l’hommage à l’enseignant assassiné, l’Education nationale a finalement fait machine arrière le vendredi 30 au soir. Trois jours avant la rentrée.
« Quand les conditions d’un juste hommage à Samuel Paty dans les écoles ont été annoncées, avec une rentrée décalée à 10 heures pour les enfants, répondant à un besoin légitime des enseignant·es d’avoir un temps de préparation, l’État s’est une nouvelle fois tourné vers les communes en leur demandant d’organiser l’accueil, de 8 h 30 à 10 heures, des enfants qui ne pourraient pas être gardés par leurs familles. Dès le début cela posait un problème, cette rentrée à 10 heures. Les communes n’ont pas été concertées et les infos, passées l’effet d’annonce, sont arrivées au compte-goutte ».
Branle-bas de combat dans les mairies où on tente de ré-organiser l’accueil à quelques jours de la rentrée. Jusqu’à ce que le gouvernement annonce rétropédaler.
« La gestion ubuesque par le gouvernement, et principalement par le ministère de l’Éducation Nationale, des situations de crise est devenue malheureusement la règle pour l’école publique, tance l’association. Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, les atermoiements, les contre-ordres, ont mis en grande souffrance les enseignant·es, les autres personnels de l’éducation, les parents et les élèves. »