FLASH INFO – Les patrouilles de policiers de le militaires via l’opération Sentinelle vont être renforcées autour des lieux de culte et des écoles en Isère sans plus de précision quant à leur nombre déployé dans le département. Après l’attentat qui a coûté la vie à trois personnes à la basilique Notre-Dame à Nice, le niveau d’alerte a été rehaussé en France pour être placé à son plus haut niveau.
L’heure est à la concorde. Le 30 octobre, le préfet de l’Isère avait réuni les différents cultes du département autour de la table pour « un temps d’échange et de concertation ».
Une réunion au terme de laquelle l’Eglise catholique, le Conseil représentatif des institutions juives de France de Grenoble, le Conseil français du culte musulman en Isère, la Fédération des associations des mosquées de l’Isère, le Conseil des Imams de l’Isère, la Fédération protestante de France – pôle de Grenoble, le Conseil national des évangéliques de France en Isère, ont condamné unanimement les attentats terroristes à Conflans-Sainte-Honorine et à Nice.
« Rien ne peut justifier un tel usage de la violence, soulignent-ils dans une déclaration commune. Nous partageons l’émotion et la peine des familles et des proches des victimes. La liberté d’expression et la liberté de culte sont des droits fondamentaux auxquels nous sommes attachés ».
7 000 policiers et gendarmes et autant de militaires mis à disposition dès lundi
« Nous renouvelons notre appel à la solidarité, à l’unité et à la fraternité. Nous appelons également à la vigilance face à toute forme de haine, de division, de manipulation et d’instrumentalisation. »
A l’issue du conseil de défense ce 30 octobre, Gérald Darmanin a annoncé la mise à disposition à partir du 2 novembre de 3 500 policiers et gendarmes mobiles ainsi que 3 500 gendarmes réservistes et 7 000 militaires sur tout le territoire dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.