FLASH INFO – Nouvelle soirée de tirs de mortier d’artifice à Grenoble. Après les incidents survenus le 19 octobre, la nuit du 21 octobre a été à son tour émaillée de tirs visant les forces de l’ordre.
Si les mortiers sont à l’origine des dispositifs pyrotechniques, ils ont été détournés de leur usage initial. Fréquemment utilisés lors des violences urbaines, ils sont souvent non pas tirés vers le ciel mais en direction des personnes qu’ils visent.
A Grenoble, un fourgon de police a une nouvelle fois été la cible de tirs de mortier d’artifice. © Photo DR – Place Gre’net
Un fourgon de la police a ainsi été ciblé à cinq reprises un peu avant 23 heures avenue Rhin-et-Danube à Grenoble. Sans faire de blessé, ni de dégâts. Les auteurs des faits, qui avaient été repérés à bord de scooter tenant des mortiers à la main, ont pris la fuite.
A Echirolles également, les mortiers d’artifice ont résonné cette même nuit un peu avant 22 heures. Appelés pour des tirs entendus du côté du quartier de la Luire, les policiers découvraient que ceux-ci avaient embrasé des broussailles d’un jardin collectif. Les tirs, effectués en l’air et du haut des toits, ne visaient cette fois manifestement pas les forces de l’ordre.
En déplacement dans le Val-de-Marne au lendemain de l’attaque du commissariat de Champigny-sur-Marne, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a affirmé sa volonté d’interdire la vente au public, sur internet, des mortiers d’artifice considérés comme « des armes par destination ».