FLASH INFO - L'autorité environnementale régionale hausse le ton. Par la plume d'un de ses membres, ce comité d'experts fustige le déroulé de l'enquête publique, en cours jusqu'à ce 18 septembre, à L'Alpe d'Huez.
En question ? Le projet de déplacer et remplacer un télésiège dans cette station de ski de l'Isère. Un projet adossé à celui de l'extension du réseau de canons à neige.
Un projet, soumis à enquête publique, qui avait fait plus que tiquer la mission régionale d'autorité environnementale chargée de donner un avis. Et censée éclairer le préfet dans sa décision finale comme mieux informer le public.
« Ce projet induit un volume important de terrassements (près de 42 000 m3), prévoit l'enneigement d'une surface de 3,75 hectares sur un linéaire de piste de 1 875 mètres, la réalisation, pour interconnecter deux domaines skiables, d’une passerelle sur la rivière Sarenne et comporte un ensemble de travaux de raccordement électrique et d'adduction d'eau », souligne l'autorité environnementale dans son avis.
« La portée de ces derniers et leur articulation avec le projet, non définies dans l'étude d'impact, interrogent les limites du projet ». Cet avis, et la réponse du maitre d'ouvrage, est tout simplement absent du dossier consultable par le public comme nous le relations le 14 septembre dernier. Une « lacune » qui fait bondir un de ses auteurs.
« La portée de ces derniers et leur articulation avec le projet, non définies dans l'étude d'impact, interrogent les limites du projet ». Cet avis, et la réponse du maitre d'ouvrage, est tout simplement absent du dossier consultable par le public comme nous le relations le 14 septembre dernier. Une « lacune » qui fait bondir un de ses auteurs.
« Un manquement grave » pour l'autorité environnementale régionale
« Cet avis et la réponse que doit y apporter le maître d'ouvrage doivent, conformément à l'article R. 123-8 du code de l'environnement, être insérés dans le dossier soumis enquête publique », rappelle François Duval dans une observation consignée dans le dossier d'enquête publique.
« Elle (la mission régionale d'autorité environnementale, ndlr) considère que l'absence de ces éléments au dossier d'enquête publique constitue un manquement grave sur lequel elle appelle l'attention du maître d'ouvrage, de l'autorité décisionnaire, du commissaire enquêteur et enfin du public ».
PC