FLASH INFO — Pour le Pacte du pouvoir de vivre, les modalités du plan de relance en Isère comporte des risques d'inégalités entre les territoires et ses acteurs.
Après une première entrevue téléphonique le 2 juin 2020, le Pacte du pouvoir de vivre explique ainsi que neuf de ses membres étaient conviés à une rencontre avec le préfet de l'Isère le mardi 8 septembre. Celui-ci "a développé les trois piliers de ce plan de relance", soit l'écologie, la compétitivité et la cohésion. Le tout, continue le Pacte, "sur appel à projets de façon centralisée (...) sur le principe du “premier arrivé, premier servi”, dans des délais rapides".
"Nous nous étonnons de cette logique qui entraînera, inévitablement, une inégalité entre les territoires et entre les acteurs entreprises ou associations et qui pourra conduire à retenir des projets non prioritaires, voire contraires aux besoins de la transition écologique et solidaire", indique le collectif. Pour qui la méthode écarte de facto les acteurs ayant besoin de temps pour construire leur projet, tout en empêchant de mettre en place de coconstructions.
Et de conclure: "Nous attendons du gouvernement une clarification sur ce sujet et sur les modalités de sélection des projets et d’attribution des financements".
Le Pacte du pouvoir de vivre regroupe, au niveau national, une soixantaine d'associations ou d'organisations pour porter "un pacte de l'écologie et du social", composé de 66 propositions. Comptent parmi ses rangs France nature environnement, la Fondation Abbé Pierre, le Secours catholique, la Ligue de l'enseignement, la CFDT, la Fondation Nicolas Hulot, ou encore la Fédération Léo-Lagrange.