FOCUS - À l'hôpital public de Voiron, la crise en plus d'être chronique devient aigüe. Cet été, 44 des 216 lits seront fermés pour pallier l'absence de personnels. Épuisement professionnel, vacances de postes… de nombreux services, dont les urgences, disent être au bord de l'explosion. Seule solution ? Un plan d'aide d'urgence, sans attendre l'issue du Ségur de la Santé.
Le personnel de l'hôpital de Voiron veut encore y croire. Après avoir rencontré le sénateur socialiste André Vallini et la députée du Modem Jacquier Laforge, mais aussi la directrice déléguée de l'hôpital, c'est à la porte du maire LR de Voiron Julien Polat et du président du Pays voironnais, le socialiste Jean-Paul Bret, qu'une délégation est allée frapper samedi 4 juillet.
Le refrain est connu : l'hôpital public manque de moyens et Voiron n'y déroge pas. Mais, là, la situation, loin d'être florissante, est pour beaucoup très alarmante. Cet été, 44 des 216 lits devraient être fermés pour faire face à la pénurie de personnels. Et aujourd'hui, il manque dix médecins : cinq sont en “burn out” (épuisement professionnel) quand cinq autres postes sont vacants aux urgences, en gériatrie ou en médecine. Il manque aussi des infirmières (quinze) et un biologiste.
Fusion avec le CHU, rapprochement avec le privé… l'horizon de l'hôpital de Voiron reste flou
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