FIL INFO – Visite de chantier pour Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Après quelques semaines d’interruption pour cause de coronavirus, le chantier du nouveau campus Région du numérique dans la région lyonnaise est en passe de se terminer. Prévu pour accueillir des étudiants dès novembre 2020, il remplacera le campus Région actuellement installé à Lyon.
Où en est le nouveau campus Région du numérique, un an après la pose de sa première pierre ? Lundi 22 juin, Laurent Wauquiez a effectué une visite sur le chantier, interrompu durant plusieurs semaines pour cause de crise sanitaire. L’occasion pour le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes de rappeler la mise en place de ce nouveau campus situé à Charbonnières-les-Bains, dans la Métropole de Lyon.
Le campus Région du numérique n’est toutefois pas une nouveauté : depuis la rentrée de septembre 2017, celui-ci est implanté à Lyon au cœur du bâtiment King Charles. Pas assez moderne pour la Région ? La collectivité vante « un campus pleinement intégré dans la nature et doté des plus hautes technologies à l’image des sites américains de la Silicon Valley ». Le déménagement des élèves est prévu en novembre et décembre 2020.
Un investissement de 50 millions d’euros
Silicon Valley toujours ? La Région insiste sur l’attention dédiée à la question environnementale durant la réalisation du bâtiment. « Le chantier s’est montré exemplaire en matière de développement durable. A 90 %, il a réutilisé les matériaux locaux. Il a également préservé l’écrin de nature du site », affirme-t-elle. En insistant encore sur ses « plus hautes exigences en matière de performance énergétique ».
« Sur un espace de 11 hectares, le nouveau Campus Région du numérique accueillera un public varié d’environ 2 000 étudiants (800 en formation initiale), enseignants, collaborateurs d’entreprises et des pôles et clusters de la région, de sociétés de conseil dans le numérique, d’industriels, d’associations, de chercheurs », décrit la Région. Le tout pour un investissement à hauteur de 50 millions d’euros.