FOCUS — La candidate aux municipales de Grenoble Émilie Chalas et ses colistiers présentent un plan de relance économique et sociale pour Grenoble, avec au programme des aides pour les entreprises et les ménages les plus modestes. Objectif ? Compenser les effets d’une crise économique qui se profile et va entraîner, juge la liste, nombre de destructions d’emploi et de restructurations.
« Aujourd’hui, les gens ne se rendent pas compte de l’impact que va avoir la crise », estime Olivier Six, candidat sur la liste Un nouveau regard sur Grenoble. Mardi 16 juin, la candidate Émilie Chalas et plusieurs de ses colistiers présentaient ainsi leur « plan d’urgence pour relancer Grenoble durablement ». Ceci juste avant une opération de “boîtage” des tracts dans les habitations grenobloises.
Pas question pour la liste de promettre des lendemains qui chantent au sortir de la crise sanitaire. « Aujourd’hui, on parle de plein de sujets, mais je vous fais le pari que dans six mois le problème ce seront les 15 % de chômeurs et comment on fait pour relancer tout ça ! », prophétise encore Olivier Six. Émilie Chalas ne dit pas autre chose, en s’inquiétant déjà de « la part de la population qui va perdre son emploi ». Et qu’il ne « faudra pas perdre en chemin ».
Une municipalité sourde aux risques de la crise ?
Des faillites en vue, des destructions d’emploi, des restructurations… et une municipalité qui n’en tiendrait pas compte ? C’est le portrait que dresse Émilie Chalas de la Ville de Grenoble. « Je suis très surprise que l’équipe municipale ne propose rien aux Grenoblois en termes de relance face à la crise qui nous arrive dans la figure. On ne peut pas faire comme si rien ne s’était passé ! », lance la candidate LREM.
Émilie Chalas porte donc un plan de relance basé sur trois piliers : « Une relance économique ciblée », « ne pas laisser les plus précaires seuls face à la crise » et « améliorer la résilience du territoire ». Au programme : des mesures qui concernent soit la Ville de Grenoble, soit la Métropole.
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