FLASH INFO - Le Rassemblement national de l’Isère (RN 38) déclare « soutenir les policiers et les gendarmes qui luttent au quotidien pour assurer la sécurité des Français ». Alexis Jolly, son responsable départemental, dénonce dans le même temps « le lâchage public des forces de l’ordre par le ministre de l’Intérieur ». De quoi, estime-t-il, « discréditer des responsables politiques déjà largement rejetés par une majorité de Français ».
Rassemblement contre les « violences policières » ce mardi 9 juin 2020 à Grenoble. © Joël Kermabon – Place Gre’n’et
« Depuis plusieurs jours, le gouvernement manifeste son soutien aux troubles et aux émeutes importés des États-Unis par des groupuscules d’agitateurs. Cette caution apportée à des manifestations qui troublent l’ordre public au mépris de la loi est absolument inqualifiable », s’indigne Alexis Jolly. « Désormais, les criminels sont des victimes et les forces de l’ordre des criminels : c’est le progrès macroniste », ironise-t-il.
« Ce délire doit cesser ! », poursuit le responsable départemental. À cet effet, le Rassemblement national appelle « la population à s’opposer à ces dérives qui heurtent le bon sens ». Et ce, « au-delà des convictions politiques partisanes », précise le parti politique.
Une réaction qui intervient alors que des fonctionnaires de police réagissent face à la multiplication des manifestations contre les “violences policières”. Ce dernier jeudi 11 juin, des policiers ont ainsi manifesté leur colère devant l’hôtel de police de Grenoble pour dénoncer l’absence de soutien de leur ministre. Ils brandissaient symboliquement leurs menottes, considérant leur inutilité vu, estiment-ils, qu’ils ne peuvent plus s’en servir.