FIL INFO – Les rodéos de l’Espace Comboire sont plus que jamais au cœur de la campagne des municipales. La Ville d’Échirolles vient ainsi de se féliciter dans un communiqué d’une intervention policière d’ampleur dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 juin 2020. Une opération menée afin de lutter contre les courses de vitesse et les rodéos automobiles dans le secteur. Mais bien trop tardive pour Fabienne Sarrat, candidate à la mairie d’Échirolles.
Nouvel épisode concernant les rodéos de l’Espace Comboire. En effet, la mairie d’Échirolles vient d’annoncer qu’une opération de police d’ampleur s’était tenue le 5 juin dernier à l’Espace Comboire. Une intervention menée conjointement par « des effectifs de la police municipale et plusieurs équipages de la police nationale », selon Renzo Sulli, maire d’Échirolles.
Ce dernier a salué cette « nouvelle opération de maintien de l’ordre ». Avec, pour résultats, le « contrôle d’une vingtaine de véhicules, une dizaine de verbalisations ». Mais aussi « deux interpellations et la mise en fourrière d’une moto de grosse cylindrée ».
Plus tôt dans la semaine, Renzo Sulli avait rencontré Fabienne Lewandovski, nouvelle directrice départementale de la sécurité publique. Une collaboration satisfaisante pour l’édile échirollois, qui assure lutter « inlassablement contre les actes d’incivilité et de délinquance à Échirolles ».
Incivilités et délinquance, enjeux majeurs de la campagne électorale
Cette opération intervient alors que la campagne des élections municipales bat son plein à Échirolles, avec quatre candidats en lice pour le scrutin du 28 juin prochain. Ce qui a d’ailleurs fait réagir Fabienne Sarrat, soutenue par LREM et le Modem.
La candidate déplore « l’inaction » du maire jusque-là face aux rodéos. Ainsi que son manque de « compassion pour les riverains qui subissent cette situation depuis des années ». Elle constate en outre que Renzo Sulli « fustige d’un côté le manque d’action du gouvernement ». Et se réjouit de l’autre « de l’intervention des services de l’État ». Un maire qu’elle décrit « plus préoccupé par sa réélection que par le soutien concret qu’il pourrait apporter à ses administrés ».
Thomas Courtade