EN BREF - Alors que le maire de Grenoble Éric Piolle proscrit les travaux bruyants chez les particuliers durant le confinement, le Département de l'Isère relance progressivement ses chantiers de travaux publics. Des chantiers dont les nuisances sonores peuvent incommoder le voisinage, comme ceux du collège Lucie-Aubrac à La Villeneuve. À tel point que les riverains réclament l'arrêt des travaux pendant la durée du confinement.
Bon nombre de chantiers engagés par le Département de l'Isère ont redémarré depuis la mi-avril. Ce qui n'est pas sans générer des nuisances sonores pour le voisinage, surtout en milieu urbain dense.
C'est le cas des travaux publics visant à reconstruire le collège Lucie-Aubrac dans le quartier Arlequin, au sud de Grenoble. Les pelleteuses et tractopelles qui ont repris leurs activités de terrassement y évoluent à proximité immédiate de plusieurs centaines de riverains, situés dans les quartiers Malherbe, Arlequin et La Bruyère.
Le service de la Ville tente de relativiser les nuisances
« Ce chantier, c'est en fait une carrière à ciel ouvert, au bruit incessant. Ils cassent du caillou de 7 heures du matin à 16 h 30 non stop quasiment. Les vibrations ont même décroché un cadre chez une habitante du 40 galerie de l'Arlequin », témoigne Virgile Gavilet de l'association des résidents du 10-20 de la Galerie Arlequin.
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