FIL INFO – Le maire sortant, Bertrand Spindler, gagne dès le premier tour les élections municipales à La Tronche. Ce, avec 51,35 % des voix exprimées. Ses deux concurrents, Édouard Ytournel et Pascale Le Marois, remportent respectivement 29,31 % et 19,33 % des scrutins.
Bertrand Spindler conserve les rênes à La Tronche. DR
La Tronche reste à gauche avec la réélection au premier tour de Bertrand Spindler, à la tête de la liste « La Tronche, pour vous et avec vous ». Celui-ci, également vice-président de la Métro, était sous le feu de la critique de ses concurrents, pour qui ses positions « menacent le cadre de vie de la commune ».
Aujourd’hui, les Tronchois ont tranché. Édouard Ytournel (DVD) et sa liste « Un nouveau visage pour la Tronche », remportent 29,31 %, et 4 sièges contre les 22 de la majorité. Leur campagne sur les logements vacants et leur opposition à la destruction de l’ancien Hôpital militaire n’ont pas suffi.
Leurs critiques envers Bertrand Spindler rejoignaient celles de Pascale Le Marois, élue d’opposition et ancienne adjointe de la majorité précédente. Celle-ci menait pour ce scrutin la liste « Unis pour la Tronche ». Elle remporte 3 sièges, avec 19,33 % des voix.
Un bilan fructueux
C’était une véritable bataille de communication qui faisait rage durant la campagne entre les différents candidats. En effet, le maire sortant arguait qu’une partie des reproches qui lui étaient faits portaient sur des problématiques remontant à la période électorale 2008 – 2014. En rappelant que Pascale Le Marois et Édouard Ytournel étaient élus de la majorité à l’époque.
La population de la commune est en plein essor. 6 700 aujourd’hui et une estimation de « 8 000 habitants en 2030 ». Elle est donc à un tournant de son évolution.
Bertrand Spindler porte un programme de grands travaux immobiliers. Il prévoit la construction de près de 500 logements, dont quasiment la moitié de logement sociaux, ce qui entraîne une densification certaine de la population de La Tronche.
Durant son précédent mandat, il a réorganisé les services publics, créé un stationnement payant autour de l’hôpital, ce qui a aidé à regonfler les finances de La Tronche. Mais également organisé des rendez-vous de quartier avec les habitants et, selon lui, « redoré l’image de la commune ». Son programme s’inscrit donc dans la continuité de ce bilan.
Laure Gicquel