FIL INFO – Pourquoi a‑t-il annoncé sa candidature pour finalement se rallier, une semaine plus tard, à celle d’Alain Carignon, tête de liste de la Société civile ? L’ex-candidat aux municipales Lahcen Benmaza explique sa démarche, en mettant en avant la nécessité de « bien parler avec les jeunes ». Et de faire de Grenoble « le partenaire privilégié de la jeunesse ».
« Nous avons une jeunesse 2.0, il faut aussi une Ville 2.0 », estime Lahcen Benmaza. Celui qui se portait candidat aux municipales de Grenoble avant de finalement rejoindre le projet de la Société civile avec Alain Carignon explique aujourd’hui son choix. Un choix qui ne s’est pas fait du jour au lendemain, insiste-t-il : la possibilité d’une alliance avec l’ancien maire de Grenoble était déjà dans l’air au moment de l’annonce de sa candidature.
Mais si la liste Demain Grenoble ! de Lahcen Benmaza se range aux côtés de la Société civile avec Alain Carignon, l’ex-candidat refuse toute idée de jeu de chaises musicales. « Quand nous avons dit que nous rejoignions le projet, ce n’était pas dans une optique d’être présents sur la liste », assure le jeune homme. Qui se veut très clair : son nom ne figurera pas sur la liste définitive déposée par Alain Carignon, qui sera rendu publique samedi 29 février.
« Le micro t’appartient »
Pourquoi avoir choisi la liste de la Société civile ? « Je me suis déclaré candidat car je n’arrivais pas à voir les composants de chaque programme. Mais nous avons vu des points qui permettaient de nous rassembler avec cette liste qui va de la gauche à la droite », décrit Lahcen Benmaza. Qui se dit notamment séduit par la proposition de créer « un pôle action jeunesse opérationnel », dédié à l’écoute et l’insertion des jeunes.
Pour le porteur de Demain Grenoble !, la question n’est pas seulement de parler avec les jeunes, mais de « bien parler avec eux », en utilisant leur propre langage. Par exemple via une application Ville de Grenoble sur smartphone. « Aujourd’hui, elle n’existe pas ! », déplore Lahcen Benmaza. Ce qui ne contribue pas, selon lui, à faire de Grenoble « le partenaire privilégié de la jeunesse » qu’il imagine.
« On a la joie de partager ce point-là avec Alain Carignon, une personne qui tend la main à la jeunesse et lui dit : “le micro t’appartient” », se félicite encore l’ex-candidat.
Mais n’est-il pas un peu tard pour participer au projet, alors que le programme de la Société civile est (probablement) bouclé ? Pas d’inquiétudes : « Un projet ne s’arrête pas à la veille d’une élection. Il s’alimente et peut évoluer en plein mandat pour qu’il corresponde le plus aux Grenoblois », conclut-il.