FIL INFO – Nouvel incendie dans l’agglomération grenobloise ce week-end. Un bâtiment abritant un laboratoire scientifique a été détruit par un incendie vraisemblablement d’origine volontaire dans la nuit du 22 au 23 février. Une nouvelle fois, Éric Vaillant, le procureur de la République de Grenoble a saisi le parquet national antiterroriste.
Un incendie, semble-t-il d’origine volontaire, a détruit dans la nuit du 22 au 23 février un bâtiment sur le campus universitaire de Saint-Martin-d’Hères.
D’après les premiers éléments de l’enquête, confiée à l’antenne grenobloise de la police judiciaire et à la Sûreté départementale de l’Isère, le feu a pris entre 3 heures et 4 heures du matin.
Le bâtiment de deux étages, situé rue de la Piscine, abritait un laboratoire de recherche et des salles de classe. Dans ce laboratoire, associant l’Université Grenoble Alpes, le CNRS et Grenoble INP, étaient menées des recherches de pointe en mécanique des solides.
La piste criminelle est privilégiée, a fait savoir Éric Vaillant, procureur de la République de Grenoble. Et pour cause. « Une porte du bâtiment semble avoir été fracturée et plusieurs feux ont été constatés. » Pour l’heure, l’incendie n’a en revanche pas été revendiqué.
Le parquet national antiterroriste informé
Comme lors de précédents incendies, le parquet national antiterroriste a été informé, sans pour l’heure qu’il ne se soit saisi d’aucun des dossiers grenoblois.
On compte à ce jour, depuis 2015, une vingtaine d’incendies volontaires sur l’agglomération grenobloise, certains revendiqués, d’autres non, sans que leurs auteurs aient pu être identifiés.
Cliquez sur les différents points de la carte interactive pour en savoir plus sur les différents sinistres survenus dans l’agglomération ces dernières années.
La Région Auvergne Rhône-Alpes, qui a condamné « cet acte criminel » a d’ores et déjà annoncé apporter son soutien au laboratoire.
Patricia Cerinsek