FOCUS — Déjà candidate aux élections municipales de Grenoble en 2008 et 2014, Catherine Brun portera de nouveau les couleurs de Lutte ouvrière en mars 2020. Une candidature destinée à porter la voix des travailleurs, sans pour autant constituer une fin en soi. Le parti demeure en effet plus que jamais révolutionnaire et bien décidé à renverser le capitalisme au nom de la lutte des classes.
« Le monde du travail doit s’organiser comme une force capable d’organiser cette société au service du plus grand nombre. » Déjà candidate aux élections municipales de Grenoble en 2008 et 2014, la militante Lutte ouvrière Catherine Brun reste fidèle à ses convictions… et à l’ADN ouvrier et révolutionnaire de son parti. Pour la candidate, pas question de promettre monts et merveilles aux Grenoblois. Il s’agit d’offrir à certains l’occasion de « relever la tête ».
« On se présente dans un contexte où le monde entier s’enfonce dans une crise économique due à un système capitaliste au bout du rouleau, où les possédants mènent une guerre des classes extrêmement sévère », juge Catherine Brun. Un contexte qui justifie à lui seul sa candidature à la mairie de Grenoble : « Il nous semble très important que les travailleurs puissent s’exprimer politiquement, et ces élections peuvent le permettre. »
« Une liste d’ouvriers »
À Grenoble comme partout en France, les listes Lutte ouvrière veulent s’inscrire dans le contexte des luttes sociales actuelles. « Il faut poursuivre ce qu’ont commencé les Gilets jaunes, les cheminots, les travailleurs de la RATP, les enseignants… », décline Catherine Brun. Ceci pour mieux « affirmer que les travailleurs sont capables de renverser le pouvoir des Arnault, des Bolloré, des Bouygues, et d’exercer eux-mêmes le pouvoir ».
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