FOCUS – Le syndicat FO de la Ville de Grenoble tire la sonnette d’alarme face à la présence de rats dans les locaux de la fourrière municipale. Force ouvrière a ainsi écrit à la direction de la police municipale de Grenoble pour demander une délocalisation des services administratifs, le temps que la dératisation des lieux soit achevée. Sa crainte ? La leptospirose, maladie portée par les rongeurs.
« Nous partons du principe que, dès l’instant où des rats peuvent danser la farandole dans les espaces de vie, le principe de précaution doit s’appliquer ! » Ainsi s’exprime Patrick Fiorina, secrétaire général adjoint du syndicat FO Ville de Grenoble et élu du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Motif de sa colère ? La présence avérée de rats dans les locaux de la fourrière municipale de Grenoble, située près des quais de l’Isère.
Pour lutter contre les rats, la direction de la police municipale de Grenoble a fait déposer à plusieurs endroits des locaux de la “pâte bleue”, un appât dont l’odeur attire les rats pour mieux les empoisonner. Scotchées sur les murs, des affichettes recommandent, pour leur part, aux agents de ne pas toucher au produit raticide. Et de ne pas laisser de nourriture à l’extérieur… alors que le produit est également présent dans l’espace de restauration.
La crainte de la leptospirose
Ce n’est cependant pas tant le produit raticide que les rats eux-mêmes qui inquiètent Force ouvrière. « La présence de rats dans les lieux de vies des locaux de la fourrière municipale révèlent des conditions d’hygiènes et de salubrité qui enfreignent les codes du travail, de la santé publique ainsi que le règlement sanitaire départemental », a ainsi fait savoir le syndicat à sa hiérarchie, dans un message en date du 12 février.
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