FOCUS - Les habitants du 10-20 galerie de l’Arlequin dénoncent le dépérissement et les dégradations de leur immeuble pour les pousser à quitter leurs logements. Tout doit en effet être démoli dans le cadre du plan de rénovation urbaine du quartier de la Villeneuve. Le bailleur social, lui, dément ces accusations.
Une odeur âcre de fumée flotte encore dans l’air quand on gravit les étages. Les lumières fonctionnent une fois sur trois. Du haut de son demi-siècle, le 10-20 galerie de l’Arlequin a tout de même bien pâti des cinq feux qui se sont déclarés en son sein depuis décembre.
L’association Droit au logement (Dal) dénonce des incendies « intentionnels » et émet l’hypothèse que ces derniers pourraient servir les intérêts du bailleur social, CDC-Habitat, dans un contexte de rénovation urbaine du quartier de la Villeneuve.
« Ça flambait un peu comme de l’essence »
Le dernier incendie a notamment éveillé les soupçons de Virgile Gavillet, résident du 20 et représentant de l’association des habitants, qui en a été témoin. « Je passais par là, et j’ai vu un truc brûler dans la trappe de la colonne. Il y a eu une explosion et, pendant plusieurs minutes après, ça flambait un peu comme de l’essence. »
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