FOCUS - Depuis ce 12 novembre, les Grenoblois ont accès aux déclarations de patrimoine et d'activité du candidat Éric Piolle sur le site de campagne du collectif Grenoble en commun. Une publication en forme d'appel d'air à destination des autres candidats qui ne voient dans la démarche qu'une pure opération de communication.
« Tous les candidats qui prétendent au poste de maire doivent déclarer leur patrimoine. Parce que gérer l'argent public nécessite d'avoir soi-même une capacité à démontrer qu'on ne fait pas ça pour son intérêt personnel. »
Sitôt dit, sitôt fait. Après cette déclaration en forme de revendication, Éric Piolle, a réactualisé et publié, ce mardi 12 novembre, ses déclarations de patrimoine et d'activité auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
Un « point d'étape », déclare-t-il, sur ses revenus, propriétés et autres plans d'épargne ou portefeuilles d'actions. Tout comme il l'avait fait en 2014, suivant en cela les engagements de la charte Transparency international France. « Nous étions alors quatre en France à rendre public notre patrimoine parmi les 70 élus qui l'avaient signée. Ça me semble nécessaire et encore plus dans la période actuelle, vu le contexte politique », commente Éric Piolle.
Plus de 23 000 euros sur son compte courant, autant sur un livret A, des plans d'épargne…
On apprend ainsi que son patrimoine, « constitué au fil de son parcours de cadre dirigeant », a perdu quelques dizaines de milliers d'euros entre 2014 et 2019. Éric Piolle est toutefois, à l'évidence, confortablement à l'abri du besoin. Un compte courant à la Banque postale fait ainsi apparaître un solde de 23 483 euros, tandis que 23 183 euros dorment sur un livret A.
Une certaine aisance que complètent plusieurs plans d'épargne, souscrits par le maire ou son épouse. Ajoutez à cela un patrimoine immobilier dans les Pyrénées atlantiques, avec plusieurs propriétés – maison individuelle, appartement, terres agricoles – d'une valeur vénale totale de 337 825 euros.
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