FOCUS – Le 1er janvier 2020, le syndicat mixte des transports en commun (SMTC) de l’agglomération grenobloise devient syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise (Smmag). Initialement, l’idée était d’élargir le périmètre et les compétences de l’autorité organisatrice des mobilités sur l’agglomération. Mais le Département de l’Isère a claqué la porte. Et la Région rechigne à rejoindre les rangs, quand le Voironnais y va du bout des pieds. Le Smmag a‑t-il fait “pschit” avant d’avoir démarré ? La justice doit aussi se prononcer.
Le 1er janvier 2020, le syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération grenobloise devient le syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise (Smmag).
Le SMTC élargit ainsi son périmètre, avec l’objectif de coordonner les politiques de transport pour inclure, outre la Métropole de Grenoble, le Grésivaudan. Essentiellement. Parce que le Pays voironnais, bien qu’associé, y va encore du bout des pieds*.
Et le Département de l’Isère a, lui, voté tout simplement son retrait, ce 19 décembre 2019 lors de son assemblée plénière. Il n’est pas le seul. La Région, moteur dans cette démarche initiée en 2018, et invitée à rejoindre les rangs, lui a emboîté le pas. Dans un courrier adressé le 14 novembre au président du SMTC et resté pour le moins confidentiel, le président de la Région signifie très clairement son peu d’enthousiasme à rejoindre à marche forcée une telle structure, à trois mois des élections municipales.
Le Smmag, une « coquille vide » pour le Département de l’Isère
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