FIL INFO – Les locaux de l’association grenobloise Solidarité Femmes Milena ont été détruits par le feu dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 décembre. Un incendie dont l’origine criminelle ne fait pas de doute : la porte de l’association a été fracturée et les pompiers ont relevé plusieurs départs de feu. Le sinistre n’a toutefois causé aucun blessé.
Nouvel incendie criminel dans l’agglomération grenobloise. Dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 décembre, les locaux de l’association Solidarité Femmes Milena ont été détruits par le feu. C’est aux alentours de 5 h 30 du matin que les pompiers sont intervenus avenue Marie-Reynoard, au sein du quartier Villeneuve de Grenoble, suite au signalement d’une fumée provenant de l’immeuble de trois étages occupé par l’association.
L’association a clairement été visée : la porte d’entrée a été fracturée et les locaux fouillés et dégradés, avec plusieurs départs de feu constatés par les pompiers et les forces de l’ordre. Les locaux de Solidarité Femmes Milena sont les seuls à avoir été ainsi “visités” et vandalisés. L’incendie n’a causé aucun blessé et n’a nécessité aucune évacuation. Ni dans l’immeuble de trois étages, ni dans celui de quinze étages attenant au premier.
« Tout a brûlé »
Concernant l’étendue des dégâts ? « Nous sommes tous sidérés par ce que nous avons découvert ce matin… Tout a brûlé ! », décrit sur les réseaux sociaux une personne membre de l’association. Qui explique que Solidarité Femmes Milena cherche à présent des locaux afin de pouvoir gérer les urgences. « Ce qui est dur, c’est que ça touche à toutes nos valeurs et ce que l’on fait au quotidien dans nos missions », ajoute-t-elle.
Née en 2016 de la fusion entre les associations Solidarité Femmes et Milena, la structure accompagne les femmes victimes de violences conjugales, dans le recueil de paroles, les solutions d’éloignement ou encore de relogement. Difficile pour l’heure d’émettre des hypothèses sur les motivations des auteurs des dégradations et de l’incendie. Quand bien même la nature des activités de l’association peut laisser penser à un acte de vengeance.