FOCUS - Si le candidat aux municipales de Grenoble Olivier Noblecourt refuse de parler de « guerre des gauches », il n'en étrille pas moins dans son discours de candidature le bilan de la majorité grenobloise actuelle. Et tandis que nombreux l'estiment disqualifié après son poste de délégué interministériel, la candidate investie par LREM Émilie Chalas lui adresse un appel du pied… quelque peu acide.
« À Grenoble, il n’y a pas de guerre des gauches mais des offres de gauche diverses. » Ainsi s'est exprimé lundi 16 décembre Olivier Noblecourt à l'occasion de son annonce de candidature aux municipales 2020 de Grenoble. Une annonce savamment orchestrée, avec diffusion auprès des médias en même temps que le candidat tenait un discours devant l'Hôtel de Ville de Grenoble, en compagnie des militants du collectif Grenoble Nouvel air. Le tout en marge d'un conseil municipal marqué par la présence du candidat Alain Carignon.
Pas de « guerre des gauches »… mais une bataille en perspective tout de même. Durant sa prise de parole, l'ancien adjoint de Michel Destot n'a d'ailleurs pas manqué de tacler la majorité actuelle. Sur son action, mais aussi sa capacité à appréhender les responsabilités. Quitte à donner à ses attaques les apparences de la mansuétude : « Je fais partie de ceux (…) à avoir excusé l'amateurisme par la fraîcheur, à avoir relativisé le sectarisme par l’envie de bien faire », déclare le candidat.
Un portrait sévère du bilan d'Éric Piolle
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