FOCUS – Le collectif Grenoble en commun donnait, ce vendredi 22 novembre, sa première conférence de presse pour présenter les propositions issues des “fabriques” citoyennes. Au cœur de ces dernières, l’égalité et l’aide aux victimes de violences sexistes et sexuelles. Un sujet d’actualité alors que la marche organisée ce samedi a réuni des centaines de personnes dans Grenoble.
Présentation des premières propositions contre les violences sexistes et sexuelles. © Joël Kermabon – Place Gre’net
Le café L’atelier – CGB, rue Saint-Jacques, était plein à craquer ce vendredi 22 novembre pour la première conférence de presse de Grenoble en commun.
Depuis son lancement en septembre dernier, le collectif citoyen soutenant Éric Piolle s’était en effet donné trois mois pour construire collectivement son projet. Notamment via le recueil de contributions citoyennes.
Pour cette première, l’équipe a donc choisi de dévoiler six propositions touchant à l’égalité et à l’aide aux victimes de violences sexistes et sexuelles. Pas un hasard, puisqu’avait lieu le jour suivant la grande mobilisation nationale contre les violences sexistes, sexuelles et les féminicides organisée par le mouvement Nous toutes ! (cf. reportage vidéo en encadré).
Un train de mesures contre les violences sexistes et sexuelles
L’occasion pour le maire de Grenoble candidat de revenir sur « ces victimes singulières » que sont les femmes et les personnes LGBTQI majoritairement ciblées par ce type d’agressions. « Cette violence souvent étouffée est dans le débat public, affirme Eric Piolle. Notamment après la vague #Metoo qui vient la faire resurgir. » Pour ce dernier, les institutions et les pouvoirs politiques doivent accueillir cette parole libérée et accompagner les victimes « en allant au-delà des dispositifs d’État ».
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