EN BREF – Le plan hôpital proposé par le gouvernement, et décliné à Grenoble par le député LREM Olivier Véran, ne satisfait pas les organisations syndicales. Qui dénoncent des mesures à moindre coût seulement prises pour dégonfler la manifestation du 5 décembre prochain. Au CHU, la reprise de la dette représenterait 120 millions d’euros.
Manifestation devant le CHU de Grenoble le 14 novembre 2019 (image extraite d’une captation vidéo Place Gre’net)
L’annonce par la ministre de la Santé de mesures fortes pour l’hôpital public et sa déclinaison locale par le député LREM Olivier Véran ne calment pas la colère des représentants du personnel du CHU de Grenoble.
Alors que la mobilisation continue dans les hôpitaux, la tentative du gouvernement de juguler la grogne à l’orée du mouvement inter-professionnel du 5 décembre laisse les organisations syndicales pour le moins dubitatives.
Car le CHU de Grenoble est l’un des plus endettés de France. Dans un rapport rendu public en février dernier, la cour des comptes mettait d’ailleurs en garde : malgré un encours de la dette ramené désormais à 350 millions d’euros sur vingt ans, la santé de l’hôpital de Grenoble reste fragile.
« À Grenoble, la reprise de cette dette représenterait 120 millions d’euros »
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