FOCUS – Tandis que l’enquête publique portant sur Plan climat air énergie de la métropole de Grenoble se tient jusqu’au 2 décembre 2019, le mouvement Alternatiba jette un regard sombre et critique sur la copie. Loin d'être un « plan contre l’effondrement », le document serait, en l'état, loin de faire le poids, pourfendent les activistes, face au dérèglement climatique et à ses conséquences sur la vie des habitants dans la métropole grenobloise, à l'horizon 2030.
Pendant un mois, les habitants de la métropole grenobloise sont invités à consulter et donner leur avis sur le futur Plan climat air énergie (PCAE) métropolitain 2020-2030.
Un document éminemment important, dans lequel la Métropole décline son plan de bataille pour garantir un cadre de vie à peu près tenable pour les habitants du territoire, à l’horizon 2030. Approuvé en première lecture lors du conseil métropolitain de juillet, le PCAE sera peut-être modifié, à la marge, suite à cette enquête publique. Et la feuille de route définitive sera, elle, arrêtée avant la fin du mandat.
Un territoire qui ferait moins pire qu'ailleurs, mais pas encore assez
Force est d'admettre que ce qui a été fait jusqu’ici n’a pas réussi à enrayer la crise écologique. Depuis 2005, en dépit de la mise en œuvre du premier plan climat à l'échelle de l'agglomération, des différentes politiques nationales qui se sont succédé, et des sommets internationaux plus ou moins décevants, le dérèglement climatique s’est emballé.
Dans la cuvette grenobloise, les étés sont encore plus chauds, les précipitations plus rares, abondantes et imprévisibles, et ces changements ont des répercussions encore plus marquées en montagne.
Autant dire que le Plan climat air énergie 2020-2030 ne doit pas faire dans la demi-mesure et n'a pas intérêt à se fourvoyer.
Or, devant la copie quasi finale, l’association Alternatiba, qui a participé à l'élaboration de ce plan, fait la grimace. Et c'est peu dire. Certes, la Métropole de Grenoble fait preuve de bonne volonté par rapport à d’autres territoires, admettent les activistes écologistes, mais le futur PCAE n’est selon eux vraiment pas à la hauteur des enjeux.
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