FIL INFO — Afin de venir en aide aux étudiants sans solution de logement à la rentrée, Interasso Grenoble-Alpes lance un dispositif de solidarité entre hébergeurs potentiels et étudiants en quête d’un toit. Les candidats peuvent remplir un formulaire en ligne et proposer ou obtenir un hébergement pour une durée maximale d’un mois.
Des étudiants sans solutions de logement, parfois contraints de se tourner vers les hôtels ou les Airbnb… voire de dormir dans la rue ? C’est la réalité que décrit l’association étudiante Interasso Grenoble-Alpes. « Les situations sont diverses, mais conduisent toutes à un stress supplémentaire, et le bon déroulement de leur début d’étude est alors compromis », estime-t-elle dans un communiqué.
Pour remédier à cette problématique du logement, Interasso annonce mettre en place un dispositif d’aide à l’hébergement temporaire pour les étudiants en quête d’un toit, « le temps de régler leur situation dans un contexte moins anxiogène ». Son principe ? « La solidarité entre pairs ». L’association se propose en effet de mettre en relation des hébergeurs volontaires potentiels avec des étudiants en situation difficile, pour une durée d’un mois maximum.
Deux formulaires à retrouver en ligne
Deux formulaires en ligne sont ainsi disponibles. L’hébergeur remplit un questionnaire dans lequel il indique diverses informations personnelles, dont son âge et sa situation professionnelle. Mais aussi s’il souhaite mettre à disposition un canapé, une chambre ou autre. Celui qui propose un hébergement doit également indiquer s’il parle des langues étrangères… et s’il préfère ou non accueillir une personne du même sexe que lui.
Du côté des candidats à un hébergement, le questionnaire bilingue français-anglais se renseigne pour sa part sur les études menées et l’établissement d’inscription. À noter que le candidat doit signer deux attestations sur l’honneur : l’une assurant qu’il est bien étudiant, l’autre s’engageant à respecter la personne hébergeuse. Étrangement, aucun engagement sur l’honneur n’est demandé aux accueillants potentiels.
Les deux questionnaires sont toutefois temporaires, précise encore Interasso : « Un travail est en cours sur le développement d’une plateforme dédiée et d’un algorithme pour la rentrée prochaine. » Et pour mieux anticiper sans doute toute accusation d’amateurisme, l’association explique être en lien étroit avec le service social du Crous, comme avec le service Accueil accompagnement de la Comue. Tout en assurant seule le portage du projet.