FIL INFO — Des tra­vaux de mise en sécu­rité sont en cours sur la par­tie ter­mi­nale de la des­cente de Laffrey de la RN85. Afin de réa­li­ser un lit d’ar­rêt d’ur­gence, la Direction inter­dé­par­te­men­tale des routes médi­ter­ra­née annonce la mise en place d’un chan­tier en deux phases, d’oc­tobre 2019 à décembre 2021. Et appelle les auto­mo­bi­listes à la pru­dence et au res­pect des règles de cir­cu­la­tion alternée.

Si le com­mu­ni­qué pro­vient de Marseille, et plus pré­ci­sé­ment de la Direction inter­dé­par­te­men­tale des routes médi­ter­ra­née, c’est bien Grenoble et sa région qui sont concer­nées. La DIRM annonce en effet des tra­vaux de mise en sécu­rité de la par­tie ter­mi­nale de la des­cente de Laffrey sur la RN85, un tron­çon « iden­ti­fié comme par­ti­cu­liè­re­ment acci­den­to­gène ». Deux phases sont pré­vues, d’oc­tobre 2019 à juillet 2020, puis de l’au­tomne 2020 à l’hi­ver 2021.

La carte des tra­vaux pré­senté par la DIRM © DIRM

« Après la mise en place de l’aire de triage en amont de la des­cente, et la réa­li­sa­tion d’une glis­sière béton dans le der­nier virage avant le pont enjam­bant la Romanche, ce sont aujourd’hui les tra­vaux de créa­tion d’un lit d’arrêt d’urgence (voie de détresse) qui démarrent », explique la DIRM. Les tra­vaux ont donc pour objec­tif « d’offrir une solu­tion de der­nier recours à un véhi­cule ayant perdu ses freins ».

Appel à la vigi­lance durant les deux phases du chantier

Première phase ? Le ter­ras­se­ment du pied de la falaise, « afin de déga­ger l’espace néces­saire à l’implantation de la future voie mon­tante ». À terme, explique la Direction inter­dé­par­te­men­tale, l’axe de la route sera décalé vers la falaise. En paral­lèle de cette réa­li­sa­tion, des tra­vaux de pro­tec­tion de falaise seront accom­plis. Les tra­vaux occa­sion­ne­ront la mise en place d’une cir­cu­la­tion alter­née jus­qu’au 20 décembre 2019 inclus.

La des­cente de Laffrey. Ici, le virage où un car polo­nais a été vic­time d’un acci­dent en 2007. DR

Deuxième phase : « La créa­tion du lit d’arrêt pro­pre­ment dit, qui sera implanté au niveau de l’actuelle voie des­cen­dante ». Tandis que la future voie des­cen­dante pren­dra, elle, la place de l’ac­tuelle voie mon­tante. Le coût total de l’en­semble des deux phases de tra­vaux ? 3,6 mil­lions d’eu­ros, annonce la Direction inter­dé­par­te­men­tale. Un inves­tis­se­ment qui sera entiè­re­ment pris en charge par les ser­vices de l’État.

Et la DIRM de conclure en appe­lant les auto­mo­bi­listes à la plus grande pru­dence durant les deux phases du chan­tier. Tant en rap­port à la cir­cu­la­tion alter­née que dans le res­pect des réduc­tions de vitesse sur la zone de chan­tier. La vigi­lance est de mise, non seule­ment pour la sécu­rité des conduc­teurs et de leurs pas­sa­gers, mais aussi pour celles des nom­breux ouvriers affec­tés aux tra­vaux en bord de route.