FIL INFO – Le collectif local Ensemble ! Grenoble Métropole annonce, ce jeudi 10 octobre, rejoindre l’appel citoyen « Grenoble en commun » pour les élections municipales de 2020. Une demi-surprise quand on sait que ce collectif n’avait pas caché sa volonté de favoriser l’émergence d’une union des gauches écologiste et solidaire à Grenoble et dans la Métropole.
Le collectif Ensemble ! Grenoble Métropole annonce, ce jeudi 10 octobre, « répondre positivement à l’appel Grenoble en commun et s’inscrire pleinement dans la démarche de rassemblement citoyen autour d’Eric Piolle ».
Dans le viseur, bien sûr, les élections municipales de 2020 à Grenoble. Il n’était d’ailleurs nul besoin d’être grand clerc pour subodorer ce ralliement en forme de demi-surprise. En effet, le collectif avait récemment manifesté sa volonté de « favoriser l’émergence d’une union des gauches écologistes et solidaires », que ce soit à Grenoble où dans la Métropole.
Pour un programme solidaire et écologiste
Les termes du communiqué d’Ensemble ! Grenoble Métropole vont tout naturellement dans ce sens. Engagé pour l’émancipation sociale, la justice environnementale et la résilience territoriale, le collectif déclare vouloir « [porter] cette volonté de rassemblement large et unitaire à Grenoble ». Ce avec un programme de mandature solidaire et écologiste, « construit démocratiquement depuis une base citoyenne ». Mais aussi, « hors des logiques de partis, adapté à notre réalité locale et non décidé par une quelconque instance nationale, nourri des mobilisations et des espoirs des habitant·e·s de notre commune ».
Pour Ensemble ! Grenoble Métropole, « les 35 000 communes de France peuvent être des lieux de résistance aux politiques antisociales et autoritaires du gouvernement ». L’occasion pour le collectif de lancer un vibrant appel « à tous ceux qui veulent s’opposer à l’offensive macroniste actuelle ». Mais pas seulement. Il s’agit aussi de combattre d’autres forces. Celles « défendant le néolibéralisme dans ses diverses formes austéritaires, antiécologiques et autoritaires ».
Le tout avec un bémol à la clé. En effet, « cette position ne vaut, poursuit le collectif, que si elle permet également d’engager un contre-mouvement positif ». Entendez « véritablement collaboratif, porteur de valeurs de solidarité et d’hospitalité, de volonté de partage des richesses. Tout comme de sobriété dans l’utilisation des ressources et de respect du vivant ».
Joël Kermabon