FIL INFO – La ligne Grenoble-Gap (enfin) sauvée ? Alors que le collectif de l’Étoile ferroviaire de Veynes craint sa fermeture depuis plusieurs années et appelle les collectivités à prendre leurs responsabilités, une annonce du secrétaire d’État aux transports Jean-Baptiste Djebbari, puis de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, permet aux militants d’afficher un certain optimisme.
Les travaux sur la ligne Grenoble-Gap seraient-ils « sur de bons rails » ? Une fois n’est pas coutume, le Collectif de l’Étoile ferroviaire de Veynes affiche son optimisme, alors que le secrétaire d’État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a donné le feu vert à un possible financement des travaux par l’État, de concert avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes. De quoi éviter la fermeture de la ligne, redoutée depuis des années par le collectif ?
C’est auprès du Dauphiné libéré que la phrase tant attendue a été prononcée, note les défenseurs de la ligne. « Si chaque partie prenante est volontaire pour aller vers un aménagement de voie, l’État prendra pleinement sa part », a ainsi déclaré le secrétaire d’État. En retour, écrivent les militants du ferroviaire, « la Région Aura a affirmé au Collectif être prête à faire de même ». Quant à la Métro et au Département de l’Isère, leur intention de soutenir les travaux est actée de longue date.
Un rassemblement jeudi 26 septembre devant la préfecture de Gap
Le collectif demeure toutefois prudent. « Nous attendons la signature d’un chèque en bonne et due forme et le démarrage effectif des travaux », fait-il ainsi savoir. Et pour mieux montrer sa détermination à accompagner le processus jusqu’au bout, les militants appellent à un (nouveau) rassemblement devant la préfecture de Gap le jeudi 26 septembre à 15 heures, soit au moment où doit se dérouler un comité de pilotage autour de la ligne.
Le démarrage des travaux ? Pour le collectif, il y a urgence : « Les annonces de l’État impliquent que les travaux urgents soient réalisés dès l’année 2020 », écrit-il. Tout en assurant, sur la base de confidences de cheminots en charge de la maintenance de la ligne, qu’un tel calendrier est parfaitement tenable. Quitte à occasionner quelques ralentissements sur certains trajets, pour mieux affirmer in fine la pérennité tant espérée de la ligne.