FIL INFO – Le préfet de l’Isère Lionel Beffre et le président du Département Jean-Pierre Barbier ont récemment signé une convention d’appui à la lutte contre la pauvreté et d’accès à l’emploi, dans le cadre d’une stratégie de contractualisation mise en œuvre par l’État. Pour ce faire, ce dernier prévoit un appui financier sur trois ans.
Suite à un « diagnostic partagé par le Département et l’État sur la situation de précarité en Isère », le président du conseil départemental et le préfet ont signé une nouvelle convention pour lutter contre la pauvreté. Ce contrat prévoit une aide commune de l’État et du Département sur les trois prochaines années. En 2019, les deux partenaires devraient ainsi consacrer plus d’un million d’euros chacun aux plus fragiles.
Trois grands objectifs nationaux
La signature de cette convention engage le Département dans la Stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté mise en place l’an dernier par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, et dirigée vers trois grands objectifs nationaux.
D’abord, une sécurité financière vis-à-vis des enfants et des jeunes adultes en situation de pauvreté.
La convention stipule en effet que le département doit « empêcher les sorties sèches de l’aide sociale à l’enfance à l’atteinte de la majorité ». Il est également tenu de garantir les droits fondamentaux des enfants.
Autre mission pour la juridiction : « renforcer l’accès aux droits sociaux et le travail social ». La préfecture ne donne malheureusement pas plus de détail sur ce sujet.
Enfin, le Département s’engage à « améliorer l’orientation et l’insertion professionnelle des allocataires du revenu de solidarité active (RSA) ».
Des engagements départementaux spécifiques
Une fois les engagements du Département fixés, place à ceux de l’État. En effet, ce dernier souscrit également à soutenir les initiatives spécifiques proposées par le conseil départemental.
Ce dernier peut ainsi proposer des solutions adaptées aux publics précaires du territoire. Par exemple, soutenir des démarches comme l’engagement citoyen des allocataires du RSA pour améliorer leur situation socio-professionnelle, œuvrer à l’amélioration de la couverture vaccinale ou encore développer le soutien à la parentalité. Des outils de suivi et d’évaluation sont par ailleurs prévus par la convention.
L’objectif ? Rester en adéquation avec le contexte local et élargir le partenariat à d’autres associations et institutions du territoire.
Nina Soudre