FIL INFO – Relégué administrativement le 7 mai en Nationale 1, la troisième division française, le Grenoble – Saint-Martin‑d’Hères Métropole handball Isère (GSMH38) a vu cette sanction confirmée ce jeudi 11 juillet par la commission d’appel de la Commission nationale de contrôle de gestion.
C’est un nouveau coup dur pour le Grenoble – Saint-Martin‑d’Hères Métropole handball Isère (GSMH38) dans son combat pour rester en Proligue, la deuxième division française. La commission d’appel de la Commission nationale de contrôle de gestion (CNCG) a décidé, ce jeudi 11 juillet, de confirmer la décision prise le 7 mai dernier par la Commission nationale d’aide et de contrôle de gestion (CNACG) de rétrograder l’équipe fanion iséroise en Nationale 1, la troisième division.
« Après étude des documents fournis par le président Sébastien Chabannes et l’avocat du club Maître Mohammed Djerbi, ainsi que l’audition de ces derniers, la commission d’appel a confirmé la décision de première instance tout en revenant sur la quasi-totalité des griefs reprochés », souligne le club martinéro-grenoblois dans un communiqué publié sur son site internet.
Le GSMH38 va saisir le Comité national olympique et sportif français
Ces griefs étaient nombreux et surtout sérieux : « comptabilisation erronée, non comptabilisation d’opérations […], financements détournés », « non-respect d’une décision d’autorisation préalable de […] modification de rémunération », « omission d’informations ou déclaration d’informations inexactes relatives à la masse salariale » et « non-présentation de comptabilité, de documents comptables, opposition ou refus de fournir à la CNACG ou à ses représentants les renseignements comptables et financiers demandés ».
Les dirigeants isérois disposent maintenant de quinze jours pour saisir le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) aux fins de conciliation. C’est ce qu’ils comptent faire « afin d’envisager […] une sanction proportionnée aux erreurs reconnues, mais reprochées au club ».
Ce dernier informe, par ailleurs, que « dans le cadre de la régularisation de ces erreurs de gestion administrative, [il] a décidé de réfléchir à une restructuration interne afin de pouvoir répondre aux exigences du haut niveau et cherche pour cela la (les) bonne(s) personne(s) pour aider sur ces tâches ».
LG