FIL INFO — Les étudiants grenoblois en soins infirmiers, en maïeutique, en kinésithérapie et les manipulateurs en électroradiologie devront s’acquitter de 130 euros supplémentaires d’inscription à la rentrée 2019. Ceci pour participer au fonctionnement du nouveau bâtiment qu’ils intègrent sur le campus. L’association Interasso Grenoble-Alpes dénonce ces nouveaux frais et exige leur suppression.
Une augmentation des frais d’inscription de 130 euros pour les étudiants en soins infirmiers de Grenoble à la rentrée 2019 ? C’est ce que dénonce l’association étudiante Interasso Grenoble-Alpes dans un communiqué en date du mardi 25 juin. La hausse concerne aussi les étudiants en maïeutique, en kinésithérapie, ainsi que les manipulateurs en électroradiologie. Et ceci que les élèves soient boursiers ou non.
Que recouvrent ces 130 euros ? « Ces frais d’inscriptions sont présentés comme une participation afin d’avoir accès à un bâtiment neuf, des salles équipées, au wifi et aux bibliothèques universitaires », décrit Interasso. Les disciplines mentionnées vont en effet intégrer le bâtiment neuf de l’Institut de formation des professionnels de santé (IFPS) à la rentrée 2019. Avec pour but affiché de mieux intégrer les professions paramédicales dans le domaine universitaire.
Quelle intégration pour les formations paramédicales
Mais la participation revient cher, alors que les frais d’inscription des étudiants s’élèvent déjà à 130 euros, auxquels il faut ajouter 91 euros au titre de la “contribution de vie étudiante et de campus”. Et Interasso voit dans cette somme supplémentaire exigée des étudiants un « désengagement » qui « remet en lumière la question de l’intégration universitaire des formations paramédicales et maïeutique ».
Au nom de l’égalité de traitement entre étudiants, la fédération demande la création d’un groupe de travail sur la question. Et, faute d’avancées avec les directions du CHU Grenoble-Alpes et des écoles concernées, déclare « s’opposer formellement » à ces frais supplémentaires, et demander leur suppression immédiate. « Les étudiant.e.s n’ont pas à combler le désengagement des services publics », conclut l’association.