FIL INFO – Salima Djidel, jusque-là conseillère municipale déléguée à la Ville de Grenoble, a été élue adjointe lors d’un conseil municipal extraordinaire, ce 20 mai 2019. Une élection qui fait suite à la démission le 13 mai dernier de Catherine Rakose, adjointe déléguée au secteur 6, pour « raisons de santé ».
C’est donc Salima Djidel qui devient adjointe à la place de Catherine Rakose, ex-adjointe de la Ville de Grenoble déléguée au secteur 6. Ainsi en a décidé le conseil municipal qui s’est tenu ce lundi 20 mai à 17 heures. Avec pour unique objet la désignation d’une nouvelle adjointe, suite à la démission de l’élue.
Les fonctions de Catherine Rakose reviennent toutefois à deux conseillers délégués : Maryvonne Boileau, en charge de la Villeneuve et de la politique de la Ville, et Alan Confesson, en charge des quartiers Village olympique et Vigny-Musset.
Catherine Rakose avait remis sa démission « pour raisons médicales » le 13 mai dernier. « Des problèmes de santé récurrents l’ont conduite à ne plus assurer ses missions comme elle le souhaitait », indiquaient alors les services de la Ville. L’élue demeure malgré tout conseillère municipale et conseillère métropolitaine au sein du groupe Métropole en transition.
Salima Djidel : une élue au parcours militant de longue date
Native de Saint-Martin‑d’Hères, Salima Djidel y a été élue municipale de 1995 à 1998. « Elle possède un parcours militant dans la lutte antifasciste, contre les exclusions et la précarité, dans les mouvements altermondialistes (organisation des sommets anti G8), et se revendique de la lutte du mouvement ouvrier », affirme le groupe des élus Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes (RCGE) auquel elle appartient.
Élue insoumise, Catherine Rakose laisse donc place à une élue du groupe politique RCGE, qui milite depuis plusieurs années pour une alimentation de proximité et les circuits courts. Elle conserve d’ailleurs sa délégation et reste en charge de la Restauration, de l’Alimentation locale et biologique. « Ces domaines d’intervention sont en effet, depuis le début de la mandature, devenus des leviers fondamentaux pour penser la transition à l’échelle des villes, et font l’objet d’un engagement politique et technique croissant de la Ville de Grenoble », assure cette dernière.
L’enveloppe globale des indemnités des élus reste, quant à elle, inchangée.
La Rédaction