FIL INFO – Organisations syndicales, collectifs d’enseignants et parents d’élèves se donnent rendez-vous pour une Nuit du rectorat, ce mardi 14 mai à partir de 18 heures devant le rectorat de Grenoble. Objectif : dire tout le mal qu’ils pensent des lois Blanquer et des réformes en cours, autour d’un assemblée générale suivie d’un barbecue et d’une soirée festive.
Syndicats d’enseignants et parents d’élève vont se rassembler devant le rectorat de Grenoble à partir de 18 heures en vue d’une « Nuit du rectorat ». Au programme : une assemblée générale suivie d’une soirée festive autour d’un barbecue et d’un repas partagé. Une manière pour les manifestants de dire tout le mal qu’ils pensent des réformes proposées par le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer.
Dans un communiqué, les organisations FSU, CGT, FO, Sud, CNT, Unsa, CFDT et Pas (Pour une alternative syndicale), mais aussi la Fédération des parents d’élève et des collectifs comme les Stylos rouges expliquent vouloir « poursuivre et amplifier leurs actions contre l’orientation éducative du gouvernement et du ministre ».
Les organisations demandent le retrait des lois Blanquer
En cause ? La « modification radicale de la structuration de l’école » avec la création des “établissements de savoirs fondamentaux”. Mais aussi la mise en place de l’instruction obligatoire dès trois ans : « un cadeau fait à l’école privée », selon les opposants au projet. Quant à l’article 1 de la loi « Pour une école de la confiance », qui prône « l’exemplarité [des professeurs] dans l’exercice de leur fonction », il remet selon eux en cause la liberté d’expression de la profession.
« Le ministre, au lieu d’écouter les personnels, croit pouvoir faire passer ses réformes en multipliant les contre-vérités dans les médias, en décrédibilisant les personnels et usagers qui s’opposent à ses orientations éducatives […] et en intimidant les collègues », écrivent encore les organisations. Qui exigent en réponse le retrait des lois controversées et une augmentation des salaires. Ainsi que la création de postes de titulaires, d’enseignants comme d’administratifs ou d’AESH.