FIL INFO – Shepard Fairey, figure star du street-art et créateur d’un certain nombre d’images iconiques, sera présent à Grenoble au mois de juin à l’occasion de l’édition 2019 du Street Art Fest. L’artiste réalisera une fresque murale, et participera au vernissage d’une exposition consacrée à sa carrière, organisée à l’Ancien Musée de peinture.
C’est une véritable star du graphisme contemporain qui sera présente à Grenoble au mois de juin, dans le cadre de l’édition 2019 du Street Art Fest. Hériter du pop-art comme des films de John Carpenter (en particulier Invasion Los Angeles), Shepard Fairey réalisera en personne une fresque sur un mur de la capitale des Alpes. Et participera au vernissage de son exposition à l’Ancien Musée de peinture, le jeudi 13 juin.
Si le nom de Shepard Fairey est moins connu du grand public que celui du mystérieux Banksy, l’artiste de 49 ans compte pourtant parmi les figures incontournables de l’art graphique d’aujourd’hui. Ceci depuis la réalisation d’un portrait de Barack Obama lors de sa campagne pour devenir président des États-Unis en 2008. Sous-titrée « Hope » (espoir), l’image est rapidement devenue iconique de la déferlante Obama au cœur de la politique américaine.
Une exposition grenobloise de juin à octobre 2019
Shepard Fairey a également réalisé une célèbre Marianne dans l’ombre des attentats de Paris, en novembre 2015. Une œuvre elle aussi iconique dont une reproduction a été accrochée sur l’un des murs du palais de l’Élysée. L’artiste connaît bien Paris au demeurant, pour y avoir peint plusieurs fresques murales… mais aussi ouvert une boutique de vente Obey, du nom d’une autre de ses plus célèbres réalisations.
Un nom que l’on retrouve dans l’exposition consacrée à l’artiste à l’Ancien Musée de peinture. Avec « Obey, 30 years of resistance » (Obéis, 30 ans de résistance), l’artiste livrera une rétrospective de son activité. L’exposition, à découvrir du 6 juin au 20 octobre 2019, n’est pas la première de Shepard Fairey sur les terres grenobloises. La galerie Space Junk avait déjà accueilli ses œuvres en 2016, et d’autres avaient été exposées en 2018 sur le campus de Saint-Martin-d’Hères.