FIL INFO — Le Musée de Grenoble accueille, samedi 6 avril, près de 230 personnes, parents et enfants, suivis par le Secours populaire de l’Isère. Objectif ? Permettre à un public souvent éloigné de la culture une rencontre avec des œuvres d’art. Et ce au gré d’un programme ludique et pédagogique.
C’est une sortie musée qui sera, pour beaucoup, une première. Samedi 6 avril, près de 230 personnes suivies par le Secours populaire se rendront au Musée de Grenoble, pour aller à la rencontre de ses œuvres d’art. Si la démarche n’est pas nouvelle, elle se déroule cette année dans le cadre d’une convention entre la Ville de Grenoble et le Secours populaire de l’Isère. Objectif : faciliter l’accès au musée des personnes que l’association accueille.
Pour cette après-midi pas comme les autres, l’équipe du Musée de Grenoble a construit un programme sur le thème « Paysages et imaginaires ». Ateliers de dessin dans les salles du Musée, visite en comptine, « plongeon dans les formes et les couleurs des œuvres de la collection », découverte des techniques et des histoires cachées dans les tableaux… Un parcours pédagogique riche, qui se conclura par un goûter familial.
140 personnes accueillies pour l’exposition Servir les dieux d’Égypte
Cet après-midi est l’occasion pour le Musée de Grenoble de rappeler que « l’accessibilité des collections à tous les publics est un objectif majeur ». Outre les ponts avec le Secours populaire, le Musée cite encore son exposition hors les murs, programmée tous les ans dans un quartier différent de la ville. Une manière « d’aller au-devant des publics [et] de créer les conditions d’un partage large des collections », écrivent ses services.
La convention avec le Secours populaire a, pour sa part, déjà permis d’organiser des visites guidées pour 140 personnes, enfants et adultes, lors de l’exposition Servir les dieux d’Égypte en début d’année 2019. « Le Secours populaire français et le musée de Grenoble se retrouvent ainsi dans leur volonté commune de lever les freins à l’accès à la culture des personnes en situation d’exclusion », souligne l’association d’aide aux familles les plus précaires.